Appel pour le lancement de listes de gauche unitaire.
CE N’EST PAS À NOUS DE PAYER LES DETTES DES SPÉCULATEURS
Partout en Europe, les gouvernements ont dilapidé l’argent public en collectivisant les dettes des banques spéculatrices. Parallèlement leurs attaques antisociales ont réduit jusqu’à la moitié les salaires et allocations des familles grecques, portugaises, espagnoles et irlandaises. Des millions de jeunes, de travailleurs, de chômeurs, de retraités sont jetés dans la pauvreté alors que les banquiers et les patrons continuent à amasser des profits exorbitants. En Belgique, les politiciens nous ont compromis en garantissant leurs dettes à hauteur de 130 milliards d’euros. Si ces garanties sont activées, nous serons plongé tout droit en pleine tragédie grecque.
ILS ONT SPÉCULÉ AVEC L’ARGENT DE NOS COMMUNES ET NOUS FONT PAYER LA NOTE!
Le conseil d’administration de Dexia était rempli de politiciens. Pourtant, cette société maximalisait le risque pour obtenir un rendement ‘‘élevé’’. En pleine crise bancaire, en 2008-2009, les majorités communales ont augmenté leur participation dans le holding communal, société actionnaire de Dexia, en empruntant… à Dexia ! Alors qu’il y a déjà une pénurie d’écoles, de crèches, de logements sociaux, de personnel (les nominations sont quasi à l’arrêt),… les autorités communales mènent une politique d’austérité et de taxations. Au vu des échéances électorales, ils tentent de le dissimuler. Ainsi, les coûts de la distribution du gaz, de l’électricité et de l’eau gérée par les intercommunales ont fortement augmenté depuis 2008. Dans beaucoup de budgets communaux, ces augmentations correspondent à la compensation des pertes subies par la fin des dividendes de Dexia depuis 2008. Ainsi les politiciens reportent sur nos factures le coût de l’orgie spéculative.
UNE SENSIBILITÉ NOUVELLE EST EN ROUTE. PRENONS LE POUVOIR!
Les grèves générales en Europe, les révolutions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les mouvements #Occupy, Indignés,… font partie d’une résistance mondiale contre les tentatives de nous faire payer le sauvetage des banques et la crise du capitalisme. Cette résistance commence à s’exprimer sur le plan électoral dans plusieurs pays d’Europe. Le succès du Front de Gauche en France autour de revendications combatives dont ‘‘la création d’un pôle public financier’’ illustre le potentiel. Cette aspiration est aussi présent en Belgique comme l’illustre l’enthousiasme dans les rangs des syndicats pour la campagne du Front de Gauche.
UN PROJET À CONSTRUIRE. LA COMMUNE EST LE PREMIER ÉCHELON.
Il n’y a aucun avenir dans l’endettement et la spéculation. Seuls les richesses de notre planète et notre travail sont en mesure d’assurer notre bien être. Les lois du marché sont des diktats et des règles établies par quelques uns, Des défis nous attendent:
- Reprendre le pouvoir des mains des marchés financiers, multinationales et des agences de notation.
- Reprendre le contrôle des services indispensables à la qualité de la vie comme le secteur de l’énergie, les transports, l’éducation, la santé, la communication, les logements sociaux, le secteur financier.
- Sortir du capitalisme et de ses risques inconsidérés et calculateurs (nucléaire, conflits, guerres, famines, misère programmée, réchauffement climatique…)
- Construire la démocratie réelle, la justice sociale, le respect et la paix.
POUR DES LISTES DE GAUCHE UNITAIRES AUX ÉLECTIONS COMMUNALES
Nous appelons à la mise sur pied d’une initiative unitaire fédérant les diverses composantes à gauche et l’ensemble des travailleurs, des allocataires sociaux, des pensionné(e)s, des jeunes qui refusent les politiques d’austérité et font clairement le choix de la solidarité. En attendant nous appelons à se rassembler autour d’un projet d’actions et de listes de gauche locales à Bruxelles pour les élections d’octobre 2012 et au-delà. Nous vous invitons à signer et diffuser largement cet appel et à participer à une première réunion de lancement de l’initiative le 1er juin 2012.
Les sections bruxelloises du Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), du Parti Humaniste (PH), du Comité pour une autre politique (CAP)