Une planification écologique de la production d’energie, des transports publics gratuits
Pollution, dérèglements climatiques, risque nucléaire, prix élévés du gaz et de l’électricité, augmentations des tarifs et coupes budgétaires à la STIB …
Il nous faut des solutions collectives respectueuses de l’environnement !
Un pôle public de l’energie
En Belgique, producteurs et fournisseurs d’énergie sont majoritairement de grandes multinationales uniquement intéressées par les dividendes à accorder à leurs actionnaires. Electrabel – le plus gros joueur sur le marché belge en constitue la parfaite illustration. L’entreprise abuse de sa position dominante pour maintenir ses tarifs au plus haut, elle utilise toute les subtilités de la haute-technologie fiscale pour éviter de voir les impôts toucher à ses gigantesques profits, elle refuse d’investir sérieusement dans l’énergie renouvelable et elle exerce un lobbying féroce afin de prolonger la durée d’utilisation de centrales nucléaires vétustes. Les communes affirment, quant à elles, être obligées de nous demander des prix exubérants pour la distribution puisqu’elles ont besoin de ces revenus pour combler leur budgets.
Ces fausses excuses ne font que souligner les contradictions du système capitaliste, basé sur la course aux profits d’une infime élite au détriment des conditions de vie et de travail de l’immense majorité de la population ainsi que de l’environnement. Quant à la réduction de la TVA sur l’électricité récemment décidée par le gouvernement, il ne s’agit que d’une astuce pour retarder le mécanisme d’indexation des salaires : d’un côté un ménage gagnerait en moyenne 104€ avec cette réduction de la TVA, mais elle perdrait 339,36€ de l’autre avec le retard d’indexation! Et la problématique des fissures dans les réacteurs nucléaires Tihange 2 et Doel 3 démontre que le refus d’abandonner le nucléaire est un danger bien réel pour toute la population !
Transports publics gratuits et de qualité
Les choses ne sont pas différentes en matière de mobilité : embouteillages quotidiens, manque flagrant de transports publics, pollution par particules fines, etc.
Lors de sa formation, le gouvernement bruxellois avait pourtant précisé dans son programme de gouvernement qu’il s’orienterait vers la gratuité des transports publics dans la Région bruxelloise. Mais malgré le fait que le ministre de la mobilité, Bruno De Lille, est issu de la fraction Ecolo/Groen, sa politique fut à l’exact opposé des promesses électorales des « écologistes ». En lieu et place de la gratuité, la STIB a subi de larges coupes budgétaires (et 116 millions d’euros d’économies doivent encore suivre selon le plan d’investissements 2013-2017), les tarifs ont continuellement grimpé et l’installation de portiques à l’entrée et à la sortie des stations doit assurer que les utilisateurs n’évitent pas ses tarifs en hausse.
Faute de tout plan ambitieux pour des transports en commun gratuits et de qualité, nos gouvernements cherchent désespérément d’autres moyens de lutter contre l’infarctus routier, tous aussi destructeurs pour l’environnement et notre santé et rendant l’accès à la mobilité de plus en plus un privilège pour les plus aisés, à l’instar du projet de taxe kilométrique qui frappera durement ceux qui doivent quotidiennement se déplacer en voiture pour aller travailler. Cette logique est inacceptable, elle place la responsabilité de la situation actuelle sur les individus.
Une alternative respectueuse de l’environnement
Les secteurs de l’énergie et du transport public doivent bénéficier d’investissements massifs. Selon nous, la meilleure façon d’assurer un bon cadre de vie tout en défendant l’environnement est une planification démocratique de l’économie. Nous revendiquons la nationalisation du secteur énergétique dans sa totalité ainsi que la création d’un pôle public où la production, la distribution et la recherche scientifique seraient démocratiquement gérées pour garantir des prix bas ainsi qu’une rapide transition vers des sources d’énergie renouvelables et la sortie du nucléaire.
Le développement de nouvelles lignes de métro, de tram et de bus pourraient décharger les lignes les plus engorgées et assurer un meilleur service pour les régions les plus délaissées. La gratuité totale de ces transports serait le meilleur outil de lutte contre la pollution et les embouteillages.
Les moyens ne manquent pas pour ce faire, mais nous devons nous débarrasser de ce système capitaliste dont la logique visant à l’augmentation systématique et vertigineuse des profits d’une minorité de parasites freine les développements technologiques et scientifiques tout en conduisant constamment à de nouvelles crises économiques et écologiques. Nous luttons pour une société où les richesses seraient démocratiquement gérées pour le bien-être de la population toute entière !
Gauhes Communes en action contre la hausse des tarifs STIB, 70 participants à notre rassemblement le 1er février:
Les tarifs de la STIB ont augmenté en ce début février. Il vous en coûte désormais 2,10 pour un seul voyage. Le mouvement Gauches Communes conteste ces augmentations.
L’Avenir 5 février 2014
Ces augmentations sont loin d’être populaires parmi les usagers des transports publics. 70 personnes réunies à l’initiative de Gauches Communes, se sont rassemblées place Albert pour protester.
DH 3 février 2014
C’est tout à fait inaccespable, alors que le gouvernement fait valoir que les transports publics doivent tendre vers la gratuité. A la place la STIB a investi pour 40 millions d’euros dans l’insatllation de portiques, histoire de davantage contrôler l’utilisateur.
Anja Deschoemacker
Nos candidats s’engagent :
- Pour la justice sociale :
à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.
- Pour une démocratie réelle :
à vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste de l’argent serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. Nos candidats s’engagent à représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.
Qu’est ce que Gauches Communes ?
‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relai politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).