Stop à l’austérité ! Pour un choc de solidarité

via un salaire minimum de 15 € brut/heure,
une pension minimum de 1500 €/mois
et une allocation de chômage minimum de 1200 €/mois.

Tract au format PDF

L’austérité des partis de droite et des partis de gauche se rejoignent, assène Anja Deschoemacker. Tous les niveaux de pouvoir, sont utilisés afin de faire payer la crise à la population: dégradation des conditions de travail, cadeaux fiscaux aux grandes sociétés, augmentation des tarifs des transports en commun, pénuries dans les crèches, les écoles… Nous devons reprendre en mains les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.

LeSoir 20/06/2012

 

Anja Deschoemacker, une vraie socialiste

 

Anja Deschoemacker, Tête de liste à la Chambre

Anja Deschoemacker, Tête de liste à la Chambre

 

Combattante contre la hausse des tarifs de la STIB

Prise de parole lors du rassemblement de Gauches Communes le 1er février 2014

Prise de parole lors du rassemblement de Gauches Communes le 1er février 2014

Le 25 mai, les partis au pouvoir ne nous offrent qu’un choix entre l’austérité radicale et rapide et l’austérité graduelle et accompagnée. Tous ces partis sont prêts à baisser les ‘charges salariales’, c’est-à-dire les salaires ou les contributions à la sécurité sociale.

«Quand ils utilisent le mot ‘profiteur’, ils pensent aux chômeurs ou aux prépensionnés qui n’ont pourtant pas choisi d’être sans emplois ou de se retrouver prépensionnés dans le cadre d’une restructuration. Ils ne pensent pas aux grands actionnaires qui ne payent pratiquement pas d’impôts, ni aux spéculateurs qui ont pourtant organisé le casino qui nous a jeté dans la crise.

«Ces dernières années, les politiques à tous niveaux ont été occupées à faire payer la facture de cette crise à la majorité des gens. Ils font cela pour pouvoir sauvegarder les intérêts du grand capital, qui s’en vont avec la majorité des richesses produites par les travailleurs. Pendant que les capitalistes ont parqué leurs énormes capitaux dans des paradis fiscaux ou l’utilisent pour la spéculation, nos enfants n’ont pas assez de places dans les crèches et les écoles, nos jeunes ne trouvent pas d’emploi ou précaires, nos parents qui ont besoin de soins (personnes malades, handicapées, âgées…) se trouvent devant des listes d’attente et des services à des prix inabordables et nous vivons dans des appartements trop chers, souvent en état douteux…

«Ces dernières décennies, la grande majorité de la population a été témoin et victime de l’augmentation de la pauvreté, de l’insécurité, du chômage, des dettes (…) pendant que le 1% des personnes les plus riche n’a fait que s’enrichir.

Pour répondre aux besoins de la majorité de la population, il faut un plan d’investissement public massif dans l’emploi, le logement, les crèches et les écoles, les soins de santé et les services publics, etc. Les moyens existent, mais leur utilisation n’est pas déterminée par la majorité des gens. Les derniers gouvernements ont dépensé des milliards pour sauver les banques, pour ensuite nous servir la facture sous forme de plans d’austérité.

«Imaginer que l’on peut résoudre les pénuries sans mener une lutte pour les moyens volés par les 1% est une utopie. Imaginer que les partis au pouvoir sont à côté de la majorité des gens pour mener cette lutte n’est que rêverie. Nous voulons stimuler la création d’un front de résistance contre l’austérité. Celui-ci doit commencer par prendre cette lutte en main en s’opposant à toutes attaques envers les services publics, la sécurité sociale et les dépenses sociales. Il faut aller chercher les moyens là où ils se trouvent.
Pour construire une société socialiste, où ce n’est plus la recherche de profits qui décident de là où les investissements doivent se faire, mais bien les besoins, il nous faut collectivement reprendre le contrôle de la production, jusqu’à présent détenue dans les mains du 1% le plus riche. Tant que les secteurs-clés de l’économie – l’énergie, le transport, l’industrie lourde, etc. – ainsi que les banques restent aux mains de cette élite, il n’y aura jamais assez de moyens pour les besoins de la majorité.

Anja Decshoemacker

Le CV d’une combattante :

Mars 2014 Pour la défense du droit à l’avortement

Pour le libre choix des femmes
Mars 2014 : Pour la défense du droit à l’avortement

En 1991, j’ai figuré parmi les fondateurs de la campagne antifasciste Blokbuster précédant le fameux “‘dimanche noir”’ de la percée du Vlaams Belang (Vlaams Blok à l’époque). Blokbuster a organisé des centaines d’actions locales contre le Vlaams Belang, mais aussi une manifestation qui a rassemblé 40.000 personnes sous le slogan “des emplois, pas de racisme” dans les rues de Bruxelles.

Aux côtés des syndicalistes Novembre 2012 : Avec le personnel de St-Gilles contre l’austérité

Aux côtés des syndicalistes
Novembre 2012 : Avec le personnel de St-Gilles contre l’austérité

Au début des années 90’, j’ai quitté la social-démocratie avec une trentaine de camarades, car le PS et le Sp.a n’étaient déjà plus de gauche, plus du tout socialistes. Au cours de ces vingt dernières années, on les a vus dans toutes les politiques néolibérales et toutes les attaques menées contre nos conditions de vie.

Opposante à toute forme de discrimination, j’ai fondé la commission femme du PSL. Je me suis également positionnée contre la surenchère communautaire, sujet auquel j’ai consacré un livre : “La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire”.

Contre l’austérité en Europe Juillet 2012 : En solidarité avec les mineurs espagnols

Contre l’austérité en Europe
Juillet 2012 : En solidarité avec les mineurs espagnols

Je me suis engagée en 2010 comme tête de liste du Front des Gauches à Bruxelles-Hal-Vilvorde et pour la liste Gauches Communes à Saint-Gilles en 2012. Nous avions obtenu respectivement les scores honorables de 2,3% et 3,7% à Saint-Gilles. Cela rend possible l’obtention d’élus à l’avenir. C’est avec le même esprit de combattante que je me suis engagée à tirer la liste Gauches Communes pour la Chambre le 25 mai prochain.

Chaque candidat de cette liste est convaincu qu’un élu doit lutter aux côtés des travailleurs et des pauvres, et non se limiter à l’une ou l’autre motion au parlement, qu’un élu doit s’engager à organiser la résistance active de la population contre chaque mesure antisociale et ainsi construire une relation de force capable d’empêcher l’application de l’austérité.

Aux côtés des jeunes Février 2014 : Interpellation du conseil communal de Saint-Gilles contre les Sanctions Administratives Communales

Aux côtés des jeunes
Février 2014 : Interpellation du conseil communal de Saint-Gilles contre les Sanctions Administratives Communales

Les travailleurs, les chômeurs, les pensionnés, les jeunes (…) ont besoin de leur propre relais politique, ouvert et démocratique, respectant les diverses tendances regroupées en son sein, avec des représentants qui, contrairement aux politiciens établis, ne gagneraient pas autant qu’un manager, mais l’équivalent du salaire moyen d’un travailleur. C’est pourquoi nous nous engageons aux côtés de l’appel de la FGTB de Charleroi – Sud Hainaut à un rassemblement de l’ensemble des forces à gauche du PS et Ecolo.

Avec les marches des jeunes pour l’emploi

La moitié des personnes suspendues sont âgées de moins de 30 ans. Cette chasse aux chômeurs doit stopper, a indiqué Anja Deschoemacker. En 2010, le patronat a déjà reçu près de 8,9 milliards d’euros de subventions salariales ainsi qu’une réduction des cotisations patronales. De l’argent doit être investi pour créer de l’emploi pour les jeunes.

Belga 15/10/2010

Contre la surenchère communautaire

Un pied de nez à ceux qui ramènent tout aux luttes tribales communautaires. C’est tellement vrai que dans l’arrondissement au cœur de toutes les excitations politiques, c’est une jeune femme néerlandophone, Anja Deschoemacker, qui tire la liste (Front des Gauches), par ailleurs auteur d’un livre ‘politiquement incorrect’ sur ‘la question nationale’.

La Libre 21/05/2010

Contre la hausse des tarifs STIB et pour la gratuité

Anja Deschoemacker, vous avez manifesté ce samedi contre l’augmentation des tarifs de la STIB. 2,10€, c’est vraiment trop cher ?.
Si on regarde le revenu moyen et le prix
des loyers à Bruxelles, c’est trop cher. (…) Plusieurs partis ont assuré dans leurs programmes qu’ils souhaitaient arriver à la gratuité totale : mais où en est-on? Pourtant, on construit des projets de prestige comme NEO. Il y a donc des sous, mais le gouvernement ne veut pas le dépenser dans le transport public.

L’Avenir 05/02/2014

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