Un plan radical d’investissements publics pour des écoles gratuites et de qualité en suffisance!

Pénurie d’écoles, classes surchargées, locaux insalubres ou préfabriqués, hausse des frais de scolarité, …

STOP à L’austérité !

Un plan radical d’investissements publics pour des écoles gratuites et de qualité en suffisance !

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Plus de moyens public pour l’enseignement ! (7% du PIB)

Pénurie d’écoles à Bruxelles

Une étude du Brussels Studies Institute estime que 23.000 places supplémentaires sont nécessaires dans l’enseignement d’ici 2015, dont 18.000 dans le fondamental uniquement. D’ici 2020, ce serait même 42.000 nouvelles places dont il est question. Mais avec un taux actuel d’occupation moyen dans les écoles bruxelloises de 99%, de plus en plus de parents se voient forcés de faire quotidiennement de longs trajets pour conduire leurs enfants à l’école. Il n’y a tout simplement plus de place libre dans leur quartier…

A la veille de la rentrée scolaire, les ‘‘solutions’’ des politiciens établis se résument à du bricolage : aménagements de greniers, installation de containers préfabriqués dans la cour de récréation ou encore nouvelle augmentation du nombre d’élève par classe. Beaucoup de parents commencent à craindre l’impensable: leur enfant se retrouvera-t-il un jour sans place dans une école ?

Boom démographique ou responsabilité politique ?

‘‘Une évolution démographique imprévisible’’, voilà l’excuse favorite des politiciens lorsqu’ils se voient obligés de se prononcer sur cette catastrophe. Ne lisent-ils pas les prévisions qui avertissent de la croissance de la population des années à l’avance ? Toute cette histoire du ‘‘soudain boom démographique’’ n’est qu’une fable qui vise à protéger les politiciens de leurs responsabilités.

La véritable cause de ce problème, c’est le sous-investissement chronique de l’enseignement qui se traduit – à tous les niveaux – par un manque de places dans les écoles, un manque de professeurs et de personnel d’accompagnement, un manque d’outils pédagogiques adéquats et une dégradation des bâtiments.

Cette situation est de plus en plus problématique au vu des énormes attentes placées dans l’éducation. La qualité de l’enseignement est souvent citée quand on parle du taux de chômage élevé rencontré à Bruxelles, surtout au niveau de l’apprentissage des langues dans une région où être bilingue (voire même trilingue) est si important pour décrocher un emploi.

 

Comment sortir de cette situation sans une forte augmentation des moyens publics pour l’enseignement ? Comment résoudre ce problème sans engager d’avantage de professeurs et de personnel ? Sans créer des classes plus petites qui permettent un meilleur développement individuel des élèves ? Sans des bâtiments modernes et de qualité pourvus de matériel pédagogique adéquat ? Impossible de discuter de la réorganisation de notre enseignement sans parler d’un profond refinancement public du secteur.

Pour un refinancement public de l’enseignement

Gauches Communes lutte pour un refinancement public de l’enseignement, à tous niveaux. Au moins 7% du Produit Intérieur Brut (PIB) devraient être consacrés à l’enseignement. Ces moyens permettraient de construire de nouvelles écoles, en première lieu dans les communes et les quartiers où la pénurie est la plus grande. Chaque enfant a droit à sa place dans une école de son quartier ! Le statut des professeurs doit être amélioré : motivons nos enseignants en leur donnant de meilleures conditions de travail, des classes plus petites qui permettent un plus proche accompagnement des élèves et suffisamment d’encadrement pour enfin offrir le meilleur enseignement possible.

Tout cela doit être gratuit : du jardin d’enfants à l’enseignement supérieur, sous tous ses aspects. Tout cela devrait être intégré dans un grand plan d’investissements publics payé en prenant le contrôle réel sur les richesses présentes dans notre société : par la nationalisation du secteur financier, par le refus du paiement de la dette publique aux grands spéculateurs et par un contrôle et une gestion démocratiques des secteurs vitaux de l’économie par la collectivité.

 

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