L’austérité précarise Les femmes ! Difficultés financières, prix élevés du logement,manque d’écoles, de crèches, d’emplois,…

L’austérité précarise Les femmes ! Difficultés financières, prix élevés du logement,manque d’écoles, de crèches, d’emplois,…

Pour un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des crèches, des logements, des emplois et plus de pouvoir d’achat ! 

 

Mon corps, mon choix, ma liberté ! 

Avortement: libre – public – gratuit !

Pour la 5ème année consécutive, les opposants au droit à l’avortement défileront à Bruxelles pour exiger la fin de ce droit des femmes à disposer de leurs corps au cours d’une mal-nommée “marche pour la vie”. Régulièrement, d’inacceptables actions d’intimidation sont également organisées devant des centres d’avortement en Belgique.

L’interdiction tue

En Espagne, si la mobilisation sociale ne l’em- pêche pas, la nouvelle réforme ne permettrait d’avorter qu’en cas de viol ou de risque pour la santé. Cette réforme n’impliquerait dans les faits que l’organisation d’avortements clandestins, aux conséquences pouvant être fatales. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 47.000 femmes décèdent chaque année suite aux complications conséquentes aux interventions à risque ou clandestines.

Choisir en toute liberté avec l’austérité ?

Les femmes sont particulièrement touchées par la détérioration des pensions et des al- locations de chômage, le gel des salaires, la limitation de l’accès aux soins, le démantèle- ment des services publics, etc. Ces mesures asociales menées par tous les partis traditionnels renforcent leur dépendance financière. La situation sociale pèse lourdement sur la décision d’avoir un enfant ou non. C’est inacceptable.

Pour disposer d’un véritable choix, nous avons besoin d’un avortement libre, gratuit, public et sans risque; de la fin de toutes les coupes budgétaires dans la Santé, l’enseignement, le chômage, l’accueil des enfants,… ainsi que d’une lutte conséquente contre les réactionnaires qui exigent la fin du droit à l’avortement.

Elever des enfants sans s’appauvrir

L’impact de ces cinq années de crise a été bien plus lourd pour les femmes. En Belgique, elles doivent travailler en moyenne 3 mois de plus pour atteindre le même salaire qu’un homme. L’imposition de la flexibilité horaire et de la précarité du travail oblige la moitié des femmes à bosser à temps partiel.

Avec les jeunes chômeurs, elles représentent la majorité des personnes suspendues ou exclues des allocations de chômage. La dégressivité des allocations les placent rapidement dans une situation de dépendance. Elles prennent aussi en charge toute une série de soins dus aux pénuries croissantes dans les services sociaux.

Pénurie de crèches à Saint-Gilles

Il existe moins d’une place pour cinq enfants dans les crèches publiques à Bruxelles. À Saint-Gilles, c’est même 1 enfant sur 10 ! En 2012, 750 familles s’y sont re- trouvées sur liste d’attente, contre 120 places disponibles en moyenne par an. Seule alternative – et très coûteuse – chercher une place dans les crèches privées. Cela peut aller jusqu’à coûter 800€ par mois !

Une place pour chaque enfant

Ne laissons pas aux familles – c’est-à-dire le plus souvent aux femmes – l’obligation de combler les besoins en termes d’accueil de l’enfance. Concilier sa vie privée et sa vie professionnelle pour encore disposer de loisirs nécessite des services publics forts et cor- rectement financés ainsi qu’une répartition équitable du travail disponible entre tous, avec un bon salaire et diminution du rythme de travail.

Une Alternative à L’austérité

30 années de sous-financement des services collectifs ; ça suffit ! L’austérité, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.

30 mars Rassemblement pro-choix à 14h Pl. Poelaert

Ne laissons pas le mouvement anti-avortement s’organiser en Belgique! Gauches Communes appelle à se mobiliser pour la
contre-action contre la “marche pour la vie”, une action de protestation à l’initiative de la plateforme pro-choix.

Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, avait tenu les propos suivants en tant qu’oratrice lors d’une précédente manifestation pour le droit des femmes:


« C’est clair que les organisateur de la marche « Pro-Vie » essayent de cacher leur nature réactionnaire derrière un discours autour de la pauvreté des femmes, autour des bas salaires. Il faut être conscient que la crise menace l’indépendance financière des femmes et menace le droit à avoir des enfants sans tomber dans la pauvreté ou la dépendance. (…)

L’année prochaine, ils seront de nouveau là, et nous devons assurer que nous y serons aussi en nombre en cherchant des alliés dans le mouvement syndical, dans les mouvements sociaux, dans le mouvement LGBT,… Pour leur montrer que nous n’accepterons jamais leurs idées et leur manière d’intimider et de culpabiliser les femmes.» 

Récoltez les signatures de parrainage 

Gauches Communes participe aux élections à Bruxelles pour la Chambre et la Région. Nous devons récolter cinq cents signatures d’électeurs validées. Aidez-nous à présenter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collègues ou votre famille !

Qu’est ce que Gauches Communes ? 

Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les élections à Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais poli- tique large véritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).

 

 

Retrouvez-nous en campagne ce samedi 8 mars:

Jette: RDV à 10h et 14h Rue Léopold 1er 426, 1090 Bruxelles. Contactez Gilles pour nous retrouvez au cours de cette action dans les rues d’Anderlecht: 04 97 54 27 41.

Ixelles: dès 11h Place Flagey.

Saint-Gilles: dès 14h sur le parvis de Saint-Gilles le 8 mars ainsi que le 9 sur le parvis également dès 11h.

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